Nos 5 conseils pour mettre en place une politique de mobilité durable en entreprise
La crise sanitaire a profondément interrogé les modes de travail, d’organisation et d’interactions entre les collaborateurs et a impulsé de nombreuses transformations telles que la généralisation du télétravail, la multiplication des réunions à distance et, de fait, l’accroissement de l’usage d’outils collaboratifs.
Une tribune écrite par François-René Diard & Emmanuelle Blondeau
Transformation
François-René Diard, Emmanuelle Blondeau
31 mai 2022
4 mins
Le télétravail ou un profond changement du monde de travail en termes de mobilité.
La crise sanitaire a profondément interrogé les modes de travail, d’organisation et d’interactions entre les collaborateurs et a impulsé de nombreuses transformations.
Vers une hybridation de l’organisation du travail à long terme ?
Vanté pour son impact positif sur la productivité du salarié et sur son équilibre vie professionnelle / vie personnelle, le recours au télétravail s’accroît. En France et en 2021, en moyenne chaque semaine, 22% des salariés ont télétravaillé(1). 9,5% des salariés interrogés indiquaient disposer d’une organisation à 100% en distanciel. Malgré le retour récent à la normalité, la moitié des salariés affirme son souhait de voir évoluer l’organisation du travail à long terme en mode hybride(2). Les migrations pendulaires des collaborateurs s’en voient par conséquent réduites (moins de déplacements domicile-travail).
— Si 78% des dirigeants et 80% des salariés envisagent la mobilité durable comme une préoccupation majeure, les actions menées par les entreprises sont à ce jour encore trop faibles.
De plus, les enjeux écologiques impliquent une transition vers des mobilités durables et plus respectueuses de l’environnement. Le récent rapport du GIEC soulignait en effet la nécessité de limiter les émissions de gaz à effet de serre en modifiant nos habitudes de consommation, notamment en termes de mobilité(3). Si 78% des dirigeants et 80% des salariés envisagent la mobilité durable comme une préoccupation majeure, les actions menées par les entreprises sont à ce jour encore trop faibles. À titre d’exemple, seules 11% des sociétés ont déployé un service de véhicule en autopartage(4).
Il est par conséquent possible et crucial de saisir cette opportunité pour repenser nos moyens de transports et favoriser les moyens de transport durable. La volonté politique est d’ailleurs à la limitation de la circulation des véhicules thermiques dans la capitale et à la dissuasion du stationnement en surface. A titre d’exemple, la ville de Paris restreint l’accès aux véhicules des catégories inférieures à Crit’Air 3. A partir de 2024, les véhicules de catégorie Crit’Air 2 et 3 seront eux aussi interdits de circulation dans la capitale(5).
Cette modification structurelle de l’organisation du travail couplée à une volonté politique de transformer les habitudes de déplacement impliquent une nécessité de mener d’importants travaux de réorganisation, de gestion et d’optimisation des flux humains. L’étude et l’adoption de nouveaux moyens de transport ainsi que l’accompagnement au changement doivent de facto apparaître comme deux volets clefs de la stratégie des entreprises.
Bartle accompagne des clients de tous secteurs et toutes tailles dans l’étude et le déploiement de moyens de mobilité durables.
Voici nos 5 conseils pour mettre en place une politique de mobilité durable dans votre entreprise :
- Réaliser une étude du besoin des collaborateurs via notamment la conduite d’entretiens prospectifs.
Bien trop souvent, les besoins des collaborateurs sont peu ou mal appréhendés. La vision « macro » des directions peut s’avérer biaisée et les contraintes liées à la localisation du lieu de travail lui-même sous-estimées; - Elaborer un macro-zoning afin d’identifier les déplacements des collaborateurs et cartographier l’offre de transports en commun aux alentours des sites de votre entreprise.
L’objectif est ici de cartographier la répartition des équipes entre les sites et d’identifier les principaux déplacements intersites et depuis les stations de transports en commun (fin des trajets domicile-travail) ; - En déduire ou non les lacunes liées à l’inadéquation entre l’offre de transport et le besoin collaborateur.
La cartographie de l’offre de transport doit permettre de déterminer si ce réseau public est suffisant au regard des flux de collaborateurs préalablement identifiés (intersites et depuis les stations de transports en commun) ; - Rechercher des solutions de transport innovantes, notamment via la réalisation de benchmarks de solutions de mobilité en accord avec votre trajectoire et politique RSE.
Il est nécessaire – notamment en cas de lacunes identifiées en points 2. et 3. – de proposer des alternatives et d’inciter au report modal. L’objectif affiché doit clairement être de limiter le recours aux véhicules personnels polluants ; - Déployer la politique de mobilité en adoptant au besoin de nouveaux moyens de transport. Si nécessaire, diverses actions d’accompagnement du collaborateur dans ces changements devront être déployées : réflexion autour du développement d’outils collaborateur, aide à l’adoption de nouveaux modes de mobilité etc.
L’adoption de nouveaux moyens de transport implique pour le collaborateur un changement qui peut impacter significativement ses habitudes de travail, et l’organisation de l’entreprise dans son ensemble. Ce changement doit faire l’objet de la plus grande attention et un accompagnement adéquat peut permettre une transition fluide.
Une tribune écrite par :
François-René Diard – Consultant Services Financiers & Immobilier chez Bartle
Emmanuelle Blondeau – Manager Transformation chez Bartle
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