Ville durable — Impact sur l’écosystème agricole

Ville durable — Une petite info qui passe comme une lettre à la poste dans notre actualité ! 20% des fermes en France ont disparu en 10 ans ! Alors certes la surface agricole s’est maintenue, puisque c’est la concentration des acteurs qui a augmenté !

Une tribune de Benoit Glin

Sujets
#Ville de demain
#ville durable
Secteur

Urbanisme

Auteur

Benoit Glin

Date de publication

16 décembre 2021

Temps de lecture

1 min

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Ville durable : Ruches urbaines

On compte donc moins de petites fermes et plus de gros exploitants (la frontière entre fermier et pôle industrio-agricole est devenue mince).

Pourquoi est ce que je partage ce point ? Ce n’est pas pour râler sur les conditions pénibles du monde de la paysannerie (bien qu’il y aurait matière à faire débat) mais pour critiquer un peu la vision trop concentrique de nombreux acteurs qui nous parlent de la ville de demain (ou ville durable) et son impact RSE.

Sommaire de l’article

Trop souvent quand on parle de la ville de demain (ville du 1/4 d’heure, chronotopie, qui sont des sujets passionnants) on ne regarde que la ville et uniquement la ville, sans prendre en compte son impact sur son écosystème ! Car ce n’est pas en créant 3 fermes urbaines et 2 ruches à abeille sur les toits que l’on pourra continuer à nourrir les citadins ! Certes, la limitation de l’étalement urbain est déjà une bonne chose sur ce point (mais qui est à contrebalancer par la crise du logement en ville qu’il vient accentuer) mais l’accroissement continu de la population vers les villes (grandes et moyennes) a un effet sur nos campagnes !

— Sauf à vouloir « délocaliser » notre approvisionnement dans des pays où les règles d’hygiène et de respect animal sont loin de nos standards

Pour pouvoir les nourrir il faut industrialiser, grandir, mettant en péril le modèle de la petite exploitation, créant des barrières à l’entrée pour de nouvelles générations souhaitant devenir agriculteur, favorisant certaines cultures plus que d’autres, supprimant les haies et limitant ainsi la biodiversité… et certainement d’autres déboires à venir.

Sauf à vouloir « délocaliser » notre approvisionnement dans des pays où les règles d’hygiène et de respect animal sont loin de nos standards (et c’est déjà le cas), mais dans ce cas là tous les efforts fait en ville sont rapidement compensés par l’impact de ces importations.

Mais quelles sont les solutions alors me direz-vous ? Je n’en ai pas, je souhaite simplement qu’on prenne en compte cette donnée dans les débats de la ville de demain car ce n’est pas en l’ignorant qu’on solutionnera le problème !

Pour consulter l’article, c’est par ici : En dix ans, 20% des fermes de France ont disparu (lefigaro.fr)


Benoît Glin

Manager Conseil en Stratégie et Transformation chez Bartle
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