Souveraineté européenne : et si le vrai risque, c’était le renoncement ?
Les entreprises européennes ont besoin d’un cadre normatif clair et stable pour investir dans cette résilience. Fragiliser ce cadre, la tendance actuelle, revient à abandonner notre économie à l’imprévisibilité et la vulnérabilité, estime Louis Raynaud de Lage.
Une tribune de Louis Raynaud de Lage pour les Echos.
Actualités
Louis Raynaud de Lage
30 juillet 2025
1 min
Lors du sommet Choose France, Emmanuel Macron a émis l’idée que soit écartée la directive européenne sur le devoir de vigilance (CS3D), pourtant portée par la France au niveau européen. Son intention : alléger les contraintes réglementaires et gagner en compétitivité.
Ce revirement, loin d’être isolé, s’inscrit dans une large remise en cause des réglementations ESG (environnement, social, gouvernance), comme en Allemagne ou en Italie, où les dirigeants prennent ouvertement position contre celles-ci. Pourtant, ces règles ne sont pas une entrave. Elles sont la condition même de notre souveraineté européenne. Les démanteler, c’est désarmer l’Europe face aux risques à venir.
« Loin d’aider nos entreprises, la dérégulation envoie un mauvais message : elles n’ont pas à s’adapter. Pourtant, sans préparation, elles sont vulnérables. » […]
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