Il faut sortir du «paradigme des bilans carbone» !

La crise environnementale est bien plus qu’une question de climat, c’est une crise systémique aux multiples facettes. Pour contribuer à y répondre, Bartle et Glimpact unissent leurs forces pour proposer une approche de la mesure de l’empreinte environnementale fondée sur la méthode OEF et la technologie Glimpact.

Secteur

Actualités

Auteur

Bartle

Date de publication

19 octobre 2023

Temps de lecture

5 mins

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carbone

La crise écologique est une crise systémique

Bartle et Glimpact partagent une conviction commune : la crise écologique n’est pas simplement climatique. C’est une crise systémique qui implique d’autres dimensions tout aussi critiques pour la pérennité des écosystèmes dont l’espèce humaine dépend pour son existence.

L’empreinte carbone dont on parle tant, et à raison, ne représente que l’une des 16 catégories d’impact de l’activité humaine sur la planète. Il faut aussi considérer les émissions de particules fines, l’épuisement des ressources en eau, fossiles, minérales, l’utilisation des terres, la dégradation de la couche d’ozone, l’acidification des sols et des océans, la toxicité humaine, l’écotoxicité ou encore les enjeux de la biodiversité.

Le changement climatique ne constitue par ailleurs que l’une des neuf limites planétaires, théorie élaborée par Johan Rockström de l’université de Stockholm, désormais reconnu par les Nations-Unies et l’Union européenne, visant à définir et quantifier les risques de changements environnementaux brusques globaux induits par l’empreinte humaine et susceptibles d’affecter les écosystèmes et déstabiliser gravement notre planète.

Au changement climatique s’ajoutent ainsi 8 autres limites : l’érosion de la biodiversité, la perturbation des cycles biogéochimiques de l’azote et du phosphore, les changements d’utilisation des sols, l’acidification des océans, l’utilisation mondiale de l’eau, l’appauvrissement de l’ozone stratosphérique, l’augmentation des aérosols dans l’atmosphère, l’introduction d’entités nouvelles dans la biosphère.

En conséquence, les bilans carbone, trop souvent considérés comme l’alpha et l’oméga de la mesure de la performance environnementale des entreprises, ne peuvent suffire. Il est urgent de sortir du « paradigme du bilan carbone » et d’adopter une approche résolument systémique. La transition écologique doit nécessairement se fonder sur une vision globale de l’empreinte environnementale.

Bartle et Glimpact entendent développer ensemble cette vision globale de la mesure et de la réduction de l’empreinte environnementale des entreprises, en s’appuyant sur les méthodes PEF/OEF conçues et adoptées par l’UE, et la technologie Glimpact. 

Les méthodes OEF/PEF : seules méthodes scientifiques reconnues par l’Union Européenne et les Nations-Unies intégrant la dimension systémique de la crise écologique

Les méthodes Organisational Environmental footprint (OEF) et Product Environmental footprint (PEF) adoptées comme méthodes de référence par l’Union Européenne, permettent de répondre à cet impératif d’appréhender la crise environnementale dans sa dimension systémique.

Elles s’appuient sur l’analyse du cycle de vie en prenant en compte les 16 catégories d’impact de l’activité humaine sur la planète, mesurées tout au long du cycle de vie d’un produit ou d’une organisation, selon une méthode rigoureuse de caractérisation des impacts pour chacune d’entre elles.

Cette méthode permet de quantifier précisément l’empreinte environnementale d’une entreprise et de la comparer de façon robuste et fiable à celle d’une autre.

En modélisant les méthodes PEF/OEF, Glimpact a développé une technologie inédite capable de mesurer l’empreinte environnementale globale de toute organisation ou de tout produit, en intégrant sa dimension systémique.

Une révolution copernicienne dans l’évaluation et la réduction de l’empreinte environnementale des entreprises

L’approche de Glimpact de l’analyse de l’empreinte environnementale des entreprises que Bartle entend déployer à large échelle au sein des entreprises, change radicalement la vision sur les vrais enjeux de la transition écologique.

Une telle vision systémique et globale de l’empreinte environnementale des entreprises va en effet bien au-delà des limites actuelle des bilans carbones, qui se bornent à la comptabilité souvent très imprécises  des émissions de gaz à effet de serre, sous évalue ou même omet les impacts au niveau du scope 3 (part du bilan carbone pour les émissions indirectes) en se concentrant sur les scope 1 et 2 (relatif aux émissions directs), mais qui restent bien souvent très minoritaires au regard de la contribution du scope 3.

Dans l’industrie textile, par exemple, les enjeux d’utilisation des ressources fossiles, d’émissions de particules fines ou encore d’utilisation des ressources en eau sont parfois plus importants à considérer que les émissions de GES.

Autre atout, l’approche proposée par Glimpact et Bartle, fondée sur la méthode OEF, permet d’analyser précisément les facteurs explicatifs et donc les origines plurielles de l’empreinte environnementale des entreprises et donc de rendre tangible leurs impacts.

Elle permet enfin d’appréhender et hiérarchiser les différents leviers industriels sur lesquels les entreprises peuvent agir, selon leurs contraintes techniques ou économiques.

Tous ces leviers peuvent ainsi être simulés dynamiquement réels afin de construire des trajectoires crédibles de réduction de l’empreinte environnementale globale, assorties de plans d’actions réalistes et pilotés dans la durée.

Max-Hervé Dujardin, co-fondateur de Bartle : « La méthode PEF/OEF améliore l’efficience des organisations en matière de réduction de l’empreinte environnementale, tout en limitant les coûts liés aux différentes méthodes de mesure. Elle vient outiller les démarches d’éco-conception et éclairer les choix de trajectoire de transition en réduisant les risques de transferts d’impact et de maladaptation. Son adoption permet d’anticiper les réglementations futures et de se mettre sur la voie d’un affichage « éco-score » crédible et conforme aux standards européens. »

Christophe Girardier, président de Glimpact : « En matière d’empreinte environnementale, quand on ne voit pas tout on ne voit rien. L’approche systémique de la crise environnementale que nous entendons affirmer avec Bartle par l’approche Glimpact, fondée sur la méthode OEF adoptée par l’UE, constitue une véritable disruption dans les approches actuelles des bilans carbone en ce qu’elle change radicalement la vision des entreprises des vrais enjeux de la transition écologique qu’elles doivent entreprendre. Elle leur ouvre un nouveau paradigme avec de vraies opportunités d’actions en profondeur pour placer la performance environnementale au cœur de leur modèle de développement et d’innovation.»

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