Pour Maxime Dupont, associé et directeur Conseil Impact & Durabilité chez Bartle, il ne s’agit pas d’une fin de cycle, mais d’un moment charnière où l’Europe, comme les entreprises, doit redéfinir ses priorités sans renoncer à l’ambition écologique.
The Good : Quel poids la France peut-elle encore exercer dans les négociations européennes sur le Green Deal ?
Maxime Dupont : La France reste un acteur central au niveau européen, qui a œuvré à l’émergence du Green deal comme à ce qu’on y retravaille fin 2024, début 2025… La France y reste un acteur de premier rang, par le poids de son économie, de son industrie et de ses alliances avec l’Allemagne et les pays du Sud, donc son « silence temporaire » crée surtout un vide stratégique que d’autres, comme l’Allemagne ou les pays nordiques, pourraient tenter de combler. La ligne de la France ne risque pas de changer en tout cas par rapport à la fin d’année dernière… […]