CSRD : comment les entreprises françaises vont-elles s’adapter à un éventuel allègement des règles européennes de durabilité ?

Alors que l’Union européenne amorce une pause dans la mise en œuvre du Green Deal, sur fond d’instabilité politique en France, les entreprises s’interrogent sur la direction à prendre. Pour Maxime Dupont, associé et directeur Conseil Impact & Durabilité chez Bartle, il ne s’agit pas d’une fin de cycle, mais d’un moment charnière où l’Europe, comme les entreprises, doit redéfinir ses priorités sans renoncer à l’ambition écologique.
Secteur

Actualités

Auteur

Maxime Dupont

Date de publication

4 décembre 2025

Temps de lecture

1 min

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La France reste un acteur central au niveau européen, qui a œuvré à l’émergence du Green deal comme à ce qu’on y retravaille fin 2024, début 2025… La France y reste un acteur de premier rang, par le poids de son économie, de son industrie et de ses alliances avec l’Allemagne et les pays du Sud, donc son « silence temporaire » crée surtout un vide stratégique que d’autres, comme l’Allemagne ou les pays nordiques, pourraient tenter de combler. La ligne de la France ne risque pas de changer en tout cas par rapport à la fin d’année dernière…

Il serait excessif d’y voir la fin du Green Deal, mais c’est clairement un coup porté à l’ambition UE 2050 d’être neutre en carbone… Il faut simplifier, redonner du sens, redonner envie, mais il ne faut pour autant pas arrêter et sortir de l’ambition de régulation. On assiste plutôt à un ajustement politique « technique » face à une conjoncture difficile : crise économique, retour de Trump, période d’inflation, tensions agricoles, crises budgétaires, montée du populisme… L’UE cherche un nouvel équilibre entre ambition écologique et acceptabilité politico-sociale. […]

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